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La ruse de Ernst Lanser
La ruse de Ernst Lanser
Voilà donc le nom de l’homme aux rats et non pas K comme une atmosphère à la Kafka le laisserait penser. De fait plutôt Lanzer l’homme a la lance . Quelque chose vient de l’Autre comme un impératif absolu qui ne ménage aucune sortie pour un sujet, aucun point sur lequel s’appuyer qui laisserait supposer qu’il y a là un désir qui le concerne et qui supposerait aussitôt qu’il est issu d’un conjungo standard avec des bornages œdipiens et donc des impossibles d’amitié avec un père, puisqu’il demeure porteur d’une loi d’exclusion logique. Puisqu’il ne s’agit pas pour autant d’un lieu forclos, il faut s’y ménager quelque lieu par un déplacement qui va retourner l’impératif désignatif en quelque chose de plus général, d’anonyme et qui pourra être nie et nier c’est bien être dans les limites où il n’y aura pas quelque retour impératif déjouant cette ruse, une ruse inquiète mais qui permet l’exercice alors d’un jeu pervers contenu dans la formule secondaire , sans donc que le grand muet ( c est bien pratique) l’ouvre d’une quelconque façon comme toute divinité dont le silence offre au fétiche qui le représente le regard vide et avide qui assiste aux fornications scatologiques de ce demi sujet féminisé en une position de soumission retorde. Retorde car toujours prête à soutenir quelque raison infinie et infime aux portes d’une parole savamment en retrait.
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